Bonjour, je m'appelle Thiago Fitzgerald. J'ai 55 ans et je suis né le 19 mars 1965 à Washington. J'ai la nationalité américaine et je suis d'origine américaine. Je suis divorcé et hétérosexeul. J'exerce le métier d'agent de la DEA. Je suis généreux, impulsif, jaloux, attentionné, ordonné, curieux.

1. Né d'une mère mexicaine et d’un père américain, mes parents se sont rencontrés lors d’un voyage au Mexique de mon père, le coup de foudre il paraît et ma mère a quitté son pays pour rejoindre  mon père à Washington aux Etats-Unis.

2. J’ai été battu par mon père durant toute mon enfance, ma mère le savait mais elle n’a jamais rien fait. Je lui en ai beaucoup voulu au début de laisser mon père me faire subir ça, mais en grandissant j’ai compris que je n’étais pas le seul à subir tout ça. Mon père battait ma mère et ce depuis toujours, c’est ainsi que j’ai compris qu’il n’était pas question de coup de foudre entre eux, mais mon père a plutôt forcé ma mère à le suivre, et je suis en réalité né d’un viol mais ça ma mère a mis longtemps à me le dire.

3. J’ai une petite sœur qui est née alors que j’avais dix ans. J’ai toujours tout fait pour la protéger de mon paternel, je me suis toujours mis entre eux, j’étais capable de subir ses coups mais il n’était pas question qu’il touche à ma soeur. Il avait brisé ma mère, il m’avait brisé moi, je voulais qu’il épargne ma sœur.

4. Malgré le fait que mon père était violent et que je ne le portais pas dans mon coeur, il gagnait beaucoup d'argent et cela permettait que l’on ne manque de rien à la maison, surtout ma sœur et c’était tout ce qui m’importait. Je ne me suis jamais demandé comment il faisait pour gagner autant d’argent. C’est quand il s'est fait assassiné par un cartel que j’ai compris qu’il baignait dans le trafic de drogue depuis toujours et que c’était pour ça qu’il avait fait ce voyage au Mexique quand il a rencontré ma mère. J’avais seize ans quand il est mort et j’ai été soulagé par sa disparition. Toutefois, son décès à été comme un déclic pour moi, je voulais devenir agent de police et traquer tous les délinquants. À la mort de mon père, nous avons quitté Washington pour aller nous installer à Los Angeles ma mère, ma sœur et moi.

5. Alors que je venais de terminer le lycée, je suis devenu papa d’un petit garçon appelé Timao. La mère de l'enfant ? Une jeune française venue faire ses études aux États-Unis dont je suis tombé fou amoureux. Cependant, je n’étais pas prêt à devenir père à dix-huit ans, je n’avais même pas de situation stable. Je n'ai pas su être un bon père pour ce petit garçon, je l'ai plutôt délaissé depuis sa naissance, faisant cependant des petits boulots pour pouvoir subvenir au besoin de ma famille. Après la naissance de notre enfant, j’ai décidé de me marier, car cela me semblait normal et dans la logique des choses.

6. Deux années après la naissance de mon fils, nous avons eut une petite fille Gabriella. Une vraie petite merveille. Je suis tombée sous le charme de cette petite fille, elle était ma princesse, mon bébé, la prunelle de mes yeux. Je m’en voulais un peu d’être ainsi mais je n'arrivais pas à tisser un lien identique à celui que j’avais avec ma fille avec Timao. Peut-être tout ça à cause de l'horrible figure paternelle que j’avais eu tout au long de mon enfance. Ça avait été différent avec Gabriella car je voulais la protéger tout comme j’avais protégé ma petite soeur.

7. Visiblement, avec mon épouse nous ne savions que faire des enfants tous les deux ans. Deux années après la naissance de Gabriella elle a donné naissance à une nouvelle petite fille, Lennon. Après quoi, j’ai dit à ma femme que je ne voulais plus d’autre enfant, que trois c’était bien asse.

8. Trois enfants à charge, il n’était plus possible pour moi de simplement enchaîner les petits boulots, il nous fallait quelque chose de plus stable. C’est pourquoi j’ai décidé de reprendre cette idée que j’avais d'entrer dans la police et j’ai donc intégrer pour vingt-trois semaines l’école du FBI à Quantico. Au cours de la formation, je me suis aperçu que la DEA me conviendrait mieux que le FBI mais la formation ne pouvait que m’être utile. À la fin du cursus, je suis devenu agent de police à la DEA et je ramenais un salaire convenable pour ma famille et je m’épanouissais dans mon métier.

9. J’ai toujours eu une relation très fusionnelle avec Gabriella, je pouvais tout lui dire et elle écoutait tout ce que je pouvais lui dire, toutefois c’était une toute autre histoire avec mes deux autres enfants. Pour ce qui est de Timao, je n'ai pas voulu voir qu’il allait mal et je l'ai laissé sombrer dans l’alcool et la drogue sans rien dire et sans rien faire. Je ne sais pas si je pourrais un jour avoir une relation normale avec Timao, mais j'aimerai bien quand même, histoire qu’il ait une meilleure vision de moi que celle que j’avais de mon père. Concernant Lennon, j’ai voulu agir comme Gabriella même si malheureusement ma préférence était évidente. Toutefois, je n'ai pas supporté la rébellion de la cadette de la famille et je n'ai pas aimé qu’elle puisse aller contre mon autorité. Je n’étais pas du genre à me laisser marcher dessus et encore moins ne pas me faire respecter. Malgré tout, je l'aime cette petite, c’est ma petite fille, ma petite dernière, j'espère que je pourrais me rapprocher d’elle et que ces conflits entre nous cessent.

10. L'enlèvement de Gabriella il y a cinq ans de cela a complètement chamboulé ma vie. J’ai cru perdre pied quand j’ai appris sa disparition. J’ai été soulagé de savoir qu’elle était en vie mais fou de rage quand j’ai su dans quel état ce malade l’avait mise et tout ce qu’il avait pu lui faire. Tout le mois qu’à durer l'enlèvement de Gabriella, mon couple est parti en vrille si bien qu’au retour de Gabriella nous avons décidé de divorcer d’un commun accord, surtout quand mon épouse a su ce que j’avais fait. J’ai retrouvé cette pourriture, et je n'ai pas su faire mieux que de lui faire subir tout ce qu’il avait fait à ma fille chérie, je l'ai torturé avant de le tuer et de faire brûler son corps. Est-ce que l’on pouvait me qualifier de flic pourri ? Aujourd’hui oui, toutefois je ne regrettais et je comptais bien que ça ne se sache jamais même si j’avais fini par l’avouer à Gabriella. Je me sentais mal d’être devenu un meurtrier mais il n'avait eut que ce qu’il méritait et elle devait savoir que ce malade ne pourrait plus jamais poser ses mains sur elle.

créée par sweet peach