Bonjour, je m'appelle Ian Belloua. J'ai 36 ans et je suis né le 24 septembre 1984 à Los Angeles. J'ai la nationalité américaine mais je suis d'origine algérienne. Je parle deux langes, l'anglais et l'arabe. Je parle l’arabe, du fait que mes parents se soient toujours adressé à moi dans cette lague à la maison, et l’anglais que j’ai employé durant mon parcours scolaire. Je suis marié et Gabysexuel. J'exerce le métier d'architecte ce qui me permet d'avoir des revenus aisés. Je suis calme, jaloux, désordonné, fidèle, loyal, curieux.

01. Je suis né le  23 septembre 1984 à Los Angeles de parents algériens.02.  Mes parents ont quitté l’Algérie en 1960 pour fuir la guerre d’Algérie et ont immigrés aux Etats Unis, depuis ils n’ont jamais quitté le pays.03. Je suis fils unique, mes parents ont déjà eu la « chance » de m’avoir étant donné que je suis arrivé tardivement, ils avaient chacun passé les quarante ans. La grossesse avait été difficile d’après eux et avant moi ma mère avait fait plusieurs fausses couches. 04. Depuis tout petit, je suis passionné de lectures. Enfant, je passais tout mon temps libre la tête dans les bouquins, toute sorte de livre, des romans, des nouvelles, des bandes dessinés ou même des livres historiques. 05. Durant mon enfance, j’ai découvert que j’étais allergique aux poils de chat. J’ai eu beaucoup de mal à accepter cette nouvelle car j’adorais les chats et surtout mon chat Lucky que j’ai dû faire placer dans une nouvelle famille car je ne pouvais pas le garder à la maison. 06. J’ai longtemps hésité quant au métier que je souhaitais faire quand je serai grand. Je voulais au départ être vétérinaire mais au vu de mon allergie aux poils de choix, cette option n’était pas envisageable. Je suis passé par de nombreuses idées, médecin, comme pour beaucoup, ou encore pompier. Mais finalement durant le collège j’ai eu une révélation, je souhaitais devenir architecte. Du fait de ma passion pour les livres, j’aurai pu choisir de travailler dans l’édition mais l’idée de recaler des personnes pour qui la passion était d’écrire n’était pas quelque chose pour moi. 07. Après le lycée, j’ai fait les cinq années d’étude me permettant d’obtenir mon diplôme afin de pouvoir exercer le métier d’architecte. Le début de ma carrière n’a pas été simple, il me fallait trouver des clients, mais une fois ma carrière lancée et dès lors que je m’étais fait un nom dans la profession, tout est allé tout seul. 08. C’est à peine sorti de l’école, alors que je n’avais que vingt-trois ans, que j’ai fais la connaissance de cette femme, celle qui a envouté mon cœur dès le premier regard. Pourtant, je ne pouvais pas croire qu’une femme aussi jolie et intelligente qu’elle puisse s’intéresser à moi. Pourtant, suite à notre rencontre, nous nous sommes revus et c’est finalement un an après notre rencontre que nous avons sauté le pas et nous sommes mis en couple, ce qui m’a rendu le plus heureux des hommes tant je trouvais cette femme trop bien pour moi. Elle était mon rayon de soleil.  09. C’est au bout de quatre belles années auprès de ma belle que j’ai pris la décision de lui demander sa main, et ce le jour de son vingt-septième anniversaire. Ensemble, nous n’avions jamais évoqué de fiançailles ni de mariage. Et si j’avais mis tant de temps à oser lui demander sa main, c’était par peur qu’elle refuse, et pourtant elle avait accepté, pour mon plus grand bonheur. 10. Gabriella est officiellement devenue ma femme deux ans après ma demande en mariage. C’était un mariage tout simplement divin et parfait, ma femme était magnifique et j’avais été heureux qu’elle me donne officiellement son cœur devant nos familles et nos amis. J’étais le plus heureux des hommes à ses côtés et il m’était inconcevable d’imaginer la vie sans elle. 11. Pourtant, à peine quelques semaines après mon mariage, ma vie est devenue un véritable cauchemar. Mon épouse a été enlevée, chez nous, dans notre salon. Étant absent au moment des faits, je n’ai rien pu faire. J’étais hors de moi et totalement dévasté par les évènements. Je voulais retrouver ma femme et faire payer celui qui me l’avait enlevé ! 12. Cette horreur a duré pendant près d’un mois durant lequel la police n’avait pas trouvé une seule trace de mon épouse. De mon côté, j’essayais de faire ce que je pouvais mais je ne parvenais à rien. Je passais mon temps à pleurer et regarder des photos d’elle. Je redoutais d’apprendre qu’elle n’était plus de ce monde, mais tant que je n’avais rien, je voulais croire qu’elle était toujours en vie, à se battre quelque part et qu’un jour elle me reviendrait. 13. Après un mois d’attente, qui m’avait paru une éternité, j’avais su que Gabriella avait été retrouvée pour morte à Bishopville, à l’autre bout du pays. Ce cinglé l’avait emmené loin, avec certainement l’espoir qu’on ne la retrouve pas. J’ai sauté dans le premier avion pour rejoindre la côte est et je me suis précipité à l’hôpital où elle séjournait. 14. Mon cœur s’est totalement brisé quand je l’ai vu sur son lit d’hôpital. Elle était dans un état déplorable, c’était à peine si je la reconnaissais. J’en ai eu des nausées. Comment pouvait-on faire cela ? Pourquoi est-ce que ce taré s’en était-il pris à ma femme ? Selon les médecins, plusieurs côtés cassées, de nombreux bleus et d’après les examens, elle avait été violée. Si j’avais eu ce mec en face de moi, je l’aurai tué, même si je n’étais pas du genre violent, mais il m’était impossible d’accepter ce qu’il avait fait subir à celle qui illuminait ma vie. 15. J’aurai pu faire un effort pour l’aider à dépasser ce que ce fou lui avait fait subir mais quand j’ai découvert à son réveil qu’elle ne se souvenait plus de moi, de nous, de notre mariage, je n’ai pas pu le supporter. Je suis restée un peu auprès d’elle dans l’espoir qu’elle retrouve la mémoire rapidement mais ce ne fut pas le cas. Et selon les médecins, il était possible que sa mémoire ne revienne jamais. Mais ce que je n'ai pas supporté, c'était clairement d'apprendre qu'à cause de cette ordure, elle avait fait une fausse couche, elle avait perdu ce bébé que nous voulions mais dont nous ignorons l'existence. Il nous avait privé de notre bonheur. Alors j’ai fui. 16. J’ai clairement abandonné ma femme en rentrant  à Los Angeles, mais je n’y arrivais pas, à rester, à voir tout ce qu’elle avait subit, et qu’en prime elle ne se souvienne de rien. Toutefois, mon départ n'a duré que quelques jours. Clairement, je me suis rendue compte que la vie sans Gabriella, loin d'elle, ce n'est pas la vie, en tout cas pas celle que je veux et pas celle où je serais heureux. Alors j'ai pris sur moi, j'ai mis mes peurs de côté, et ma fierté aussi, pour retourner vers elle. Par chance, elle quittait l'hôpital quand je suis revenu. Je me suis confondu en excuses, lui expliquant les raisons de mon départ, si exceptionnelle soit-elle, elle a compris et ne m'en n'a pas voulu. Je suis revenue auprès de mon épouse, prêt à la soutenir et à l'aider pour qu'elle aille mieux et qu'elle retrouve la mémoire.17. Depuis que j'étais revenu auprès de ma femme, je ne pouvais pas dire que c'était facile. Je devais tout lui réapprendre de nous, tout lui raconter. Mais je le faisais avec plaisir, avec l'espoir que grâce à ça un jour elle se rappellerait. 18. Il avait fallut quelques mois avant que mon épouse soit prête à ce que nous ayons à nouveau des rapports ensemble. J'avais été patient, je ne lui avais jamais mis la pression la laissant aller à son rythme. Toutefois, la fausse couche étant encore trop douloureuse, nous avions eu des rapports protégés pour éviter toute grossesse, de peur que ça puisse à nouveau mal finir. 19. Ma vie auprès de mon épouse est celle que j'ai toujours voulu. C'était un peu étrange car elle ne se souvenait pas de nous, mais elle était toujours là même à mes yeux et je l'aimais toujours autant, si ce n'est plus. Nous vivions une vie paisible et heureuse, mais je fus comblée quand Gabriella m'annonçant il y a quelques semaines qu'elle se sentait prête à ce qu'on essaye d'avoir un enfant. J'étais aux anges, devenir père était ce que je souhaitais par dessus tout, en prenant en compte que je ne voulais aucune autre qu'elle pour être la mère de mes enfants. 20. Premier rapport non protégé depuis cinq années, et elle est tombée enceinte. Elle m'a appris sa grossesse le jour de son anniversaire. J'étais le plus heureux, elle ne pouvait pas me faire un plus beau cadeau. Surtout qu'en prime, apprendre cette grossesse a été ce déclic qu'il lui manquait pour se souvenir d'absolument tout de nous, d'elle, de notre passé et tous nos moments ensemble. Nous étions heureux avant le drame, nous l'étions aussi aujourd'hui, et nous le serons encore longtemps, jusqu'à ce que la mort nous sépare.

créée par sweet peach