Kaelyn :: Je ne trouve plus la force de lutter, plus la force de résister, plus la force de rester, de pleurer.
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M&M's
est tout bien bronzé !
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Infos de baseMessages : 394 Date d'inscription : 23/07/2013 Age : 29
Sujet: Kaelyn :: Je ne trouve plus la force de lutter, plus la force de résister, plus la force de rester, de pleurer. Sam 3 Oct - 15:49
Kaelyn Davis
Bonjour, je m'appelle Kaelyn Davis. J'ai 25 ans et je suis né le 18 novembre 1995 à Boston. J'ai la nationalité américaine et je suis d'origine américaine. Je suis divorcé et bisexuelle. J'exerce le métier de caissière chez un fleuriste mais je souhaite reprendre mes études pour devenir paysagiste. Je suis battante, rancunière, sensible, gentille, généreuse, manque de confiance en elle, fidèle..
the story
J’étais tranquillement installée dans mon canapé, devant la télévision en train de manger de la glace. Je n’arrivais pas à dormir et j’avais faim, en même temps en étant enceinte ce n’était pas anormal. Le film que je regardais était ennuyeux à mourir mais cela ne me gênait pas plus que ça, j’étais bien plus intéressée par mon pot de glace au chocolat que par le navet qui passait à la télévision. A ce moment, si j’avais su que le fait de manger de la glace devant la télévision à une heure tardive allait changer et faire basculer ma vie pour le reste de mes jours et bien je serais restée coucher à « mourir » de faim. Mon mari venait de rentrer, vu sa démarche, sa soit disant petite soirée entre amis avait été plus qu’un peu arrosée, il était ivre mort. Ce n’était pas la première fois qu’il rentrait dans cet état mais cela ne signifiait pas que j’aimais le voir rentrer dans cet état, cependant je ne disais jamais rien, du moins quand il était ivre. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Alors qu’au départ je n’avais pas vraiment prêté attention à sa présence, j’ai détourné la tête pour le regarder quelque peu surprise par la sa question mais surtout par la façon qu’il avait eu de me parler. « Je… » N’ai pas eu le temps de finir ma phrase. « Oh ferme ta grande g*eule ! » J’étais outrée, il ne m’avait jamais parlé sur ce ton, je ne savais pas comment je devais réagir. En plus j’étais enceinte, aussi grosse qu’une baleine et les hormones me rendaient très susceptible, plus que je ne pouvais l’être en temps normal mais là j’essayais de prendre sur moi, je ne devais pas craquer. J’ai posé mon pot de glace sur la table et pousser ma couverture sur le côté et me levais avec peine comme je pouvais. J’avançais doucement vers lui en lui tendant la main. Je tentais de faire l’impasse sur ce qu’il venait de dire, c’était l’alcool, il ne pensait pas ce qu’il disait. « Chéri, tu es fatigué, allons-nous coucher… » Si j’avais su, je serais restée à ma place. « Je t’ai dit de fermer ta… » Il n’a pas fini sa phrase mais il a levé la main et m’a mis une énorme gifle. Je n’ai pas compris ce qu’il venait de se passer, je ne l’avais jamais vu violent, j’étais un peu paniquée par la tournure que prenait la situation. J’ai aussitôt plaqué ma main sur ma joue la sentant devenir chaude, j’étais certaine d’avoir la joue rouge écarlate, d’autant plus que j’avais la peau qui marquait assez facilement surtout depuis le début de ma grossesse. Je sentais les larmes me monter aux yeux mais je devais me contenir, vu la colère qui envahissait mon mari, je ne voulais pas envenimer les choses même si pour moi c’était déjà aller trop loin. « Reagan, ça ne va pas ? » Il m’a craché à la figure et m’a attrapé par le cou en me plaquant au mur et je sentais sa main se resserrer lentement autour de mon cou. Je sentais que l’oxygène me manquait, j’essayais de me débattre comme je pouvais mais ayant été prise totalement au dépourvu, j’étais plutôt sous le choc. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait ni quelle mouche avait piqué Reagan, j’espérais me trouver dans un cauchemar et me réveiller au plus vite, malheureusement ce qui était en train de se passer était réel. Après de longues secondes qui m’ont paru une éternité, il a fini par me lâcher en me bousculant au sol en lâchant un cri de rage. Je le voyais fulminer et j’ai crié en tombant, cela ne lui a pas plu, il s’est approché et a commencé à me frapper, encore et encore. Je me prenais des coups de pieds dans le visage, dans les côtes, dans le ventre. Je hurlais de douleur mais visiblement plus je hurlais et plus il frappait fort, cependant la douleur était bien trop intense pour que je contienne pour le coup, c’était plus fort que moi. A un moment, il a fini par arrêter et j’ai dû perdre connaissance puisque je ne me souviens plus de ce qu’il s’est passé ensuite si ce n’est qu’au bout d’un moment j’ai entendu la sirène des pompiers et un pompier me tenait dans ses bras en prononçant mon prénom, c’est alors que j’ai vaguement ouvert les yeux mais rien de plus. J’ai réellement repris connaissance lorsque j’étais à l’hôpital. J’avais affreusement mal partout, je ne pouvais à peine bouger. A peine quelques minutes après mon réveil une infirmière entrait dans ma chambre et je tentais de me redresser comme j’ai pu. Je constatais alors que mon ventre n’était plus arrondi, mais où était mon bébé ? Sans même savoir si j’allais bien, j’ai presqu’agresser l’infirmière en lui demandant où était mon bébé. J’ai dû la surprendre même si elle devait bien s’attendre à ce que je lui pose cette question à un moment ou à un autre, mais peut-être pas tout de suite. « Madame…je suis désolée mais, votre bébé n’a pas survécu, on a tout fait pour éviter cela mais à cause des coups que vous avez reçus… » Je ne l’ai pas laissé finir sa phrase que j’ai poussé un hurlement. La veille je pourrais des hurlements de douleur, aujourd’hui c’était un hurlement de désespoir. Ce con*ard venait de me faire perdre mon bébé, j’espérais qu’il allait payer pour cela… C’était pourquoi je l’avais démoli comme j’avais pu lorsque l’agent de police était venu m’interroger pour en savoir plus sur le déroulement des faits. J’avais expliqué en détail chaque instant, mais j’avais fondu en larme à un moment, difficile de contenir ma tristesse, je venais de perdre mon bébé alors qu’il ne me restait à peine un mois avant le terme. Au début, je pleurais sans cesse, je ne m’alimentais plus. Puis est venu le moment où j’ai arrêté toute communication, je ne parlais plus du tout. Au fil du temps, j’avais fini par sombrer dans une grave dépression et finalement j’avais fini en hôpital psychiatrique dans lequel j’étais restée pendant trois longues années. La guérison avait été longue mais désormais j’étais guérie, j’allais tenter de commencer une nouvelle vie, après tout, je n’avais que vingt ans, j’avais toute la vie devant moi-même si je resterais à jamais incapable d’oublier cette sombre période de ma vie. Alors certes je ne pourrais jamais oublier, mais j’allais apprendre à vivre avec. A ma sortie de l’hôpital, j’ai décidé de quitter Boston qui n’était pour moi plus que la ville de mon cauchemar. Je devais m’en aller si je voulais repartir sur de bonnes bases, c’était pourquoi j’avais choisi de partir m’installer à Bishopville, je voulais une petite ville tranquille où je ne connaissais personne, pour repartir de zéro.
créée par sweet peach
Kaelyn :: Je ne trouve plus la force de lutter, plus la force de résister, plus la force de rester, de pleurer.