1. Je suis née le 19 décembre 1993 à Bishopville dans une famille assez aisée. Je suis fille unique et cela me convenait bien d’avoir mes parents pour moi toute seule. J’ai toujours été solitaire et je n’ai jamais réclamé de petit frère ou de petite sœur, j’étais bien seule et au moins j’avais toutes mes affaires pour moi seule et je n’avais pas d’obligation de les prêter. 2. Depuis ma plus tendre enfance, je suis passionnée par la danse. Plus particulièrement la danse classique. J’en ai d’ailleurs fait depuis très petite pendant plusieurs années. J’aurais pu en faire mon métier et devenir une ballerine mais durant un spectacle, je me suis fortement blessée au genou et il n’était plus possible pour moi d’envisager une carrière dans le ballet, je n’avais que dix-sept ans. Je ne me sentais pas non plus capable d’exercer seulement en tant que professeur, mon rêve étant de devenir professionnelle. J’ai donc abandonné le domaine de la danse classique. 3. A la suite de ma blessure, j’ai dû garder mon genou immobilisé pendant quelques temps et après cela de la rééducation a été nécessaire pour moi. J’ai donc passé de nombreuses heures avec mon kinésithérapeute. J’aimais ces moments que je passais à travailler pour retrouver l’usage total de mon genou, il était doux avec moi, gentil, attentionné et toujours à m’encourager même quand je voulais baisser les bras. Alors non je ne suis pas tombée amoureuse de lui, mais je l’appréciais beaucoup, et c’est d’ailleurs lui qui m’a donné envie d’exercer le métier de kinésithérapeute. 4. Finalement, j’avais eu la « chance » de me blesser relativement jeune ce qui faisait que j’avais encore tout le temps de me décider pour mon choix d’études. J’avais donc pu me diriger vers les études me permettant aujourd’hui d’exercer ce métier. Après l’obtention de mon bac, j’ai fait une année de licence en sciences de la vie pour pouvoir ensuite enchaîner avec les quatre années d’étude me permettant au bout d’obtenir le diplôme pour exercer le métier. 5. A la fin de mes études, j’ai rencontré un homme, Tobias. Alors même si depuis toute petite je rêvais du grand amour, de rencontrer le prince charmant, j’avais fini par ne plus y croire, me dire que les histoires d’amour qui font rêver et qui finissent bien ce n’était que dans les Disney. Finalement, non. Depuis que j’avais rencontré Tobias, je filais le parfait amour avec lui. J’étais épanouie autant dans ma vie professionnelle que ma vie privée et j’étais comblée. 6. Très rapidement, je suis tombée enceinte. Quand j’en ai parlé à Tobias, il semblait ravi, alors j’ai décidé de garder l’enfant. Il était souvent absent mais c’était pour son boulot, enfin c’était ce que je croyais. Mais après la naissance de notre fille, j’aimais tant comme il s’occupait d’elle quand il était avec nous. J’ai toujours eu confiance en lui, il savait me rassurer quand je doutais. 7. Après une année à exercer mon métier, dans un centre spécialisé, j’ai fait la connaissance de Jenna qui venait de perdre l’usage de ses jambes à la suite d’un accident. C’était un vrai choc pour elle, et j’étais désolée pour elle. C’était une femme si attachante. Et j’étais finalement contente de voir qu’elle faisait des efforts pour sa fille. Je me suis beaucoup rapprochée de Jenna durant les six mois où je l’ai accompagné dans sa rééducation, je la considérais comme une deuxième maman, si bien que je suis restée en contact avec elle après qu’elle ait quitté le centre une fois sa rééducation terminée et sur ses deux jambes. 8. Tobias m’avait fait la promesse il y avait de ça quelques semaines qu’il viendrait s’installer avec notre fille et moi, mais depuis qu’il m’avait fait cette promesse je n’avais plus aucune nouvelle de lui, et cela m’inquiétait. En effet, ce n’était pas dans ses habitudes que de me laisser sans nouvelles ainsi. Alors, j’ai fait quelque chose qu’il m’avait interdit de faire, je me suis rendue chez lui. 9. En me rendant chez Tobias, je ne l’ai pas trouvé, par contre j’y ai trouvé une femme, et deux enfants. J’ai eu du mal à comprendre mais j’ai compris ses nombreuses absences, en réalité il menait une double vie, mais je n’étais toutefois pas au bout de mes peines, j’allais apprendre bien pire…

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<pris>LUCY HALE</pris> @"addison howard"

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