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Teddy & Hazel

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Mayiie
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MessageSujet: Teddy & Hazel Teddy & Hazel EmptyJeu 3 Jan - 17:11

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<div align="center">
<div class=titrecode><center>Hazel & Teddy</center></div>
<div class=sstitrecode><center>Please don't tell me that it's too late for me to love you</center></div>
<center><div class=imgcode><img class="picpres" src="https://66.media.tumblr.com/581b47bddc1ca5e560c3ded2ed97cb12/tumblr_ny0nkbKYmp1tlgqkgo1_250.gif" style="height: 100px;"> <img class="picpres" src="https://66.media.tumblr.com/13e5ceb5c135077a97e0e9a98dda15e3/tumblr_oh7yh2Ceqs1qfgef2o4_250.gif" style="height: 100px;"></div></center><div class="barretitre">Here I am the one man band with a song that's meant for two</div><div class=textecode>Texte</div></div>

Je l’avais vue. Je l’avais vue, assise à une table au restaurant. J’étais persuadé que c’était elle, autrement, jamais mon coeur n’aurait cessé de battre pendant quelques secondes comme ça, jamais je n’aurais été aussi troublé. Voilà maintenant bientôt cinq ans que je ne l’avais pas vue et pourtant, je pourrais la reconnaître entre mille. Et même si j’étais on ne peut plus certain, j’avais décidé de ne rien faire. Et ce n’était pas parce qu’elle ne me manquait pas. Au contraire, pendant tout ce temps, je l’avais regardée dès que possible, avec cette envie terrible d’aller la voir, de lui dire à quel point elle me manquait, justement. Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas revenir dans sa vie comme ça, à tout hasard, alors que je ne savais pas où elle en était, qui elle voyait. Là, elle était seule, pas de conjoint apparent, mais rien ne me disait qu’il n’y avait pas quelqu’un d’autre, et même si ç’aurait pour effet de me briser le coeur, je ne saurais pas lui en vouloir. Avant que je puisse me faire une idée, elle était finalement partie, me laissant avec mes pensées. Au début, je tentai de me résigner à oublier cette rencontre à sens unique, avant de réaliser, le soir venu, une fois que je fus seul chez moi, que peut-être je devrais considérer cela comme un signe, un signe qu’il serait peut-être temps que je révèle que j’étais toujours là, en vie, et que je n l’avais pas oubliée. Maintes fois j’avais rêvé à ce moment, sans trouver ce que j’allais lui dire, reculant à l’idée de le faire justement parce que je ne savais pas ce que j’allais dire, ce que j’allais faire. Mais j’avais décidé d’abandonner l’idée de trouver les mots parfaits. Pour une rare fois dans ma vie, je n’allais presque rien calculer. C’était effrayant, mais j’avais envie de croire que c’était pour la bonne cause. Le lendemain matin, je ne travaillais pas, et j’allais en profiter pour me rendre à notre ancienne demeure - sa demeure actuelle, je l’espérais. Avant de partir, je pris le temps de me doucher, tailler ma barbe, même faire attention à ma coiffure, ce que je ne faisais presque jamais. Je pris même la peine de m’habiller du seul pantalon décent et de la seule chemise que je possédais encore. Seulement lorsque je fus certain que mon apparence était convenable, j’enfilai mon manteau, et je me mis en route. Je fis un seul arrêt, chez un fleuriste, pour acheter un bouquet de ses fleurs préférées, celles de notre mariage qui plus est. Ensuite, je ne m’arrêtai pas. Jusqu’à la maison, je ne m’arrêtai pas. Je ne regardai personne, je parlai encore moins, refermant ma main sur le bouquet, fort, tellement j’étais nerveux. Arrivé devant la demeure, j’eus un pincement au coeur, voyant que la maison n’avait pas changée, et je voulus rassembler mon courage pour avancer dans l’allée, et frapper à la porte, mais finalement, le courage ne vint pas, faisant en sorte que pendant un temps, je restai planté là, mon bouquet à la main, figé, réalisant que mon corps ne répondait plus, pas par un malaise, mais parce que la peur était en train de me paralyser comme jamais.
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MessageSujet: Re: Teddy & Hazel Teddy & Hazel EmptyDim 6 Jan - 2:37

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<style type="text/css" > hazel { color: #d96671; text-shadow: 0px 1px 1px #ffffff; } freddie { color: #a05f5f; text-shadow: 0px 1px 1px #ffffff; }</style>
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<div class=titrecode><center>Teddy & Hazel</center></div>
<div class=sstitrecode><center>Please don't tell me that it's too late for me to love you</center></div>
<center><div class=imgcode><img class="picpres" src="https://66.media.tumblr.com/0ba3eaa403339069d2dc33d6d6f7e868/tumblr_o31eir7iBq1ud5j91o3_250.gif" style="height: 100px;width: 100px;"> <img class="picpres" src="https://i.gifer.com/FV76.gif" style="height: 100px;width: 100px;"> <img class="picpres" src="https://66.media.tumblr.com/f524bb9c4b099422057715e738f71eea/tumblr_mky7odMYbD1rp4duqo4_250.gif" style="height: 100px;width:100px;"></div></center><div class="barretitre">Here I am the one man band with a song that's meant for two</div><div class=textecode>Cela faisait cinq ans qu’il était parti. Un peu moins qu’il avait disparu et que je n’avais plus de nouvelles. C’était dur à vivre. J’avais peur. Peur qu’il ne revienne jamais à la maison. Sans preuve, jamais je ne pourrai croire qu’il n’était plus en vie mais je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était peut-être le cas mais que sans preuve on ne pourrait pas me dire qu’il n’était plus de ce monde. Chaque jour j’espérais un signe de sa part, de quelque nature qu’il soit. Souvent, je lui écrivais assez régulièrement, même si les lettres que je lui envoyais, ou plutôt les mots car je n’avais plus la passion de lui écrire de grandes lettres, restaient sans réponse. Je lui donnais de mes nouvelles, lui demandais des siennes, espérais qu’il me répondrait. Evidemment, je lui faisais part des progrès de notre fils. Peut-être ne pouvait-il pas me répondre et qu’il était content de toutes ces informations que je lui envoyais. Il me manque terriblement, il nous manque terriblement à Freddie et moi. Je fais bonne figure, il faut que je sois forte, je ne peux pas m’effondrer devant mon fils mais il m’arrive de craquer le soir en allant me coucher. Sa place vide, depuis si longtemps… Moi qui prend son haut de pyjama pour sentir son odeur, mais depuis cinq ans, elle a disparue, tout comme lui. Depuis son départ, rien n’avait changé dans la maison, si ce n’était que Freddie avait bien grandit. Il n’allait pas en revenir quand il serait de retour car le jour où il est parti, Freddie n’était encore qu’un bébé qui prenait des biberons, ne marchait et ne parlait pas. C’était tout autrement aujourd’hui car il courait partout et il fallait le suivre. Il était très curieux, me sollicitait sans cesse pour jouer avec lui. C’était un petit garçon heureux mais dans les yeux duquel je voyais qu’il manquait quelque chose, il nous manquait la même personne à tous les deux, il lui manquait son père et il me manquait mon époux. Ce n’était pas toujours simple de gérer la maison, les courses et de m’occuper de mon fils, mais j’avais appris à le faire et même si cela pouvait présenter quelques complications parfois, je ne m’en sortais pas si mal. L’heure du goûter, une heure à ne surtout pas manquer pour un enfant, et encore moins pour Freddie. Je lui avais appris sur l’horloge à reconnaître l’heure du gouter et il ne manquait pas de me le rappeler si j’avais oublié. Alors que j’étais en train de profiter qu’il jouait tranquillement pour faire un peu de nettoyage dans la cuisine, qui vis-je rappliquer en me montrant l’horloge accroché au-dessus de la porte ? Personne d’autre que mon fils. Cela me faisait sourire à chaque fois qu’il le faisait. Alors, je lui préparais son gouter avec quelque biscuit et un verre de lait. Il retournait ensuite à ses occupations. Pendant ce temps, je terminais mon ménage rapide et pour finir le tout, je me décidais à sortir ma poubelle à l’extérieur car elle était pleine. <hazel> « Freddie, je sors deux minutes pour jeter la poubelle, pas de bêtise. »</hazel> Je tenais simplement à le prévenir, ayant suffisamment confiance, je ne prenais la peine d’attendre de réponse pour empoigner la poubelle et me diriger vers la porte d’entrée. Finalement il m’avait répondu entre temps. <freddie> « D’accord maman. »</freddie> J’enfilais des chaussures qui me servaient uniquement quand j’avais besoin de sortir rapidement pour jeter la poubelle par exemple, ainsi qu’une petite veste histoire de ne pas attraper froid. En ouvrant la porte, je sursautais car je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un devant. Finalement, je restais sans voix quand je me rendis compte de l’identité de cette personne. <hazel> « Ted… »</hazel> Je lâchais la poubelle, sentais mes jambes faiblir. J’avais la sensation que je ne contrôlais plus rien, et c’était le cas. Je ne croyais pas ce que je voyais. Et je ne parvins pas à parler plus.</div></div>



Cela faisait cinq ans qu’il était parti. Un peu moins qu’il avait disparu et que je n’avais plus de nouvelles. C’était dur à vivre. J’avais peur. Peur qu’il ne revienne jamais à la maison. Sans preuve, jamais je ne pourrai croire qu’il n’était plus en vie mais je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était peut-être le cas mais que sans preuve on ne pourrait pas me dire qu’il n’était plus de ce monde. Chaque jour j’espérais un signe de sa part, de quelque nature qu’il soit. Souvent, je lui écrivais assez régulièrement, même si les lettres que je lui envoyais, ou plutôt les mots car je n’avais plus la passion de lui écrire de grandes lettres, restaient sans réponse. Je lui donnais de mes nouvelles, lui demandais des siennes, espérais qu’il me répondrait. Evidemment, je lui faisais part des progrès de notre fils. Peut-être ne pouvait-il pas me répondre et qu’il était content de toutes ces informations que je lui envoyais. Il me manque terriblement, il nous manque terriblement à Freddie et moi. Je fais bonne figure, il faut que je sois forte, je ne peux pas m’effondrer devant mon fils mais il m’arrive de craquer le soir en allant me coucher. Sa place vide, depuis si longtemps… Moi qui prend son haut de pyjama pour sentir son odeur, mais depuis cinq ans, elle a disparue, tout comme lui. Depuis son départ, rien n’avait changé dans la maison, si ce n’était que Freddie avait bien grandit. Il n’allait pas en revenir quand il serait de retour car le jour où il est parti, Freddie n’était encore qu’un bébé qui prenait des biberons, ne marchait et ne parlait pas. C’était tout autrement aujourd’hui car il courait partout et il fallait le suivre. Il était très curieux, me sollicitait sans cesse pour jouer avec lui. C’était un petit garçon heureux mais dans les yeux duquel je voyais qu’il manquait quelque chose, il nous manquait la même personne à tous les deux, il lui manquait son père et il me manquait mon époux. Ce n’était pas toujours simple de gérer la maison, les courses et de m’occuper de mon fils, mais j’avais appris à le faire et même si cela pouvait présenter quelques complications parfois, je ne m’en sortais pas si mal. L’heure du goûter, une heure à ne surtout pas manquer pour un enfant, et encore moins pour Freddie. Je lui avais appris sur l’horloge à reconnaître l’heure du gouter et il ne manquait pas de me le rappeler si j’avais oublié. Alors que j’étais en train de profiter qu’il jouait tranquillement pour faire un peu de nettoyage dans la cuisine, qui vis-je rappliquer en me montrant l’horloge accroché au-dessus de la porte ? Personne d’autre que mon fils. Cela me faisait sourire à chaque fois qu’il le faisait. Alors, je lui préparais son gouter avec quelque biscuit et un verre de lait. Il retournait ensuite à ses occupations. Pendant ce temps, je terminais mon ménage rapide et pour finir le tout, je me décidais à sortir ma poubelle à l’extérieur car elle était pleine. « Freddie, je sors deux minutes pour jeter la poubelle, pas de bêtise. » Je tenais simplement à le prévenir, ayant suffisamment confiance, je ne prenais la peine d’attendre de réponse pour empoigner la poubelle et me diriger vers la porte d’entrée. Finalement il m’avait répondu entre temps. « D’accord maman. » J’enfilais des chaussures qui me servaient uniquement quand j’avais besoin de sortir rapidement pour jeter la poubelle par exemple, ainsi qu’une petite veste histoire de ne pas attraper froid. En ouvrant la porte, je sursautais car je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un devant. Finalement, je restais sans voix quand je me rendis compte de l’identité de cette personne. « Ted… » Je lâchais la poubelle, sentais mes jambes faiblir. J’avais la sensation que je ne contrôlais plus rien, et c’était le cas. Je ne croyais pas ce que je voyais. Et je ne parvins pas à parler plus.
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MessageSujet: Re: Teddy & Hazel Teddy & Hazel EmptyDim 6 Jan - 15:11

Bien que mon corps ne bougeait pas vraiment, mon cerveau, lui, marchait à toute vitesse sans pourtant être des plus efficaces, dans le sens où je me posais une tonne de questions sans parvenir à trouver une réponse. Était-elle vraiment encore dans cette maison, ou bien avait-elle choisi préférable de déménager ? Si elle y était toujours, était-elle au travail ? Freddie était-il là ? Allait-il à l’école et si oui, à quelle heure il quittait ? Je savais que je n’avais pas été assez présent, voire pas du tout, pour avoir réponse à ces fameuses questions, et pourtant, je me sentais quand même pathétique. Pathétique de ne même pas être en mesure de me faire ne serait-ce qu’une petite idée d’à quoi ressemblait son quotidien. En fait, j’avais encore du mal à me faire une idée du quotidien de qui que ce soit, apprenant tout juste à m’habituer au mien, qui était fort peu garni. Mais le fait que je ne sois pas capable de savoir du tout ce que ma femme faisait ? Ça venait me briser le coeur un peu plus… Puis arrivait la possibilité qu’elle soit là et qu’elle finisse par me voir. Je n’avais pas encore su me décider sur ce que je pourrais lui dire, et même si je m’étais résigné à ne pas le savoir, à ne rien calculer ou presque, il n’en demeurait pas moins que ça m’angoissait au plus haut point. Et si elle ne me reconnaissait pas ? Et si elle ne voulait même pas me voir ? Évidemment que j’y avais pensé, que j’y pensais encore, et chaque fois, j’en venais à cette conclusion déchirante que je ne pourrais pas lui en vouloir. Que je l’aurais mérité, si elle avait décidé de faire un trait sur notre mariage, mariage qui aurait dix ans sous peu. J’avais beau ne pas avoir été présent, je n’avais pas su oublier la date, l’année. Jamais je n’aurais pu faire une chose pareille. Je me doutais bien que si effectivement, elle ne voulait pas me voir, certainement que je rebrousserais chemin et je tenterais de ne plus y songer, même si là, tout de suite, c’était impossible. Mais la simple éventualité vint installer une certaine angoisse, angoisse qui me fit même demander si je ne ferais pas mieux de quitter les lieux, mais au final, avant que je puisse totalement m’en convaincre, la porte d’entrée s’ouvrit. Terrifié, je restai sur place, les yeux écarquillés, fixant la silhouette qui sortit de la demeure, un sac poubelle à la main. Mais ce détail, il fut le dernier que je remarquai; je remarquai plutôt les cheveux blonds, le visage doux que j’avais aperçu il y avait de cela quelques jours, que je revoyais, plus proche. Et pour la première fois depuis cinq ans, j’entendis sa voix, autrement que dans mes pensées et mes rêves. Ce ne fut que le temps d’un mot, un mot qui n’était même pas complet, quelques lettres de mon prénom, qui furent suffisantes pour que je comprenne qu’elle m’avait reconnu. J’aurais dû en être soulagé, mais je n’y parvins pas. Parce que j’avais bien vu son malaise, parce que j’avais bien vu qu’elle était en état de choc. Moi aussi d’ailleurs, d’où le fait que je vins à lâcher, dans un souffle:  « Hazel… » Conscient que je me devais de faire autre chose, mais refusant de me précipiter, je me contentai de faire qu’un pas, puis deux. Ainsi, j’étais à distance raisonnable, assez près pour pouvoir l’aider, la soutenir si elle ne reprenait pas d’aplomb rapidement, mais pas assez pour être envahissant. C’était peut-être mieux ainsi d’ailleurs, puisqu’alors que je la regardais, je me surpris à murmurer, surtout pour moi-même:  « Tu es si belle… » Après-coup, j’espérai qu’elle ne m’avait pas entendu, non pas parce que je ne pensais pas le compliment, mais bien parce que je savais que je devais paraître idiot, comme ça, à m’attarder sur sa beauté qui n’avait pas changé, encore plus belle que comme je me l’imaginais, tout le temps, constamment, même si pour le coup, je n’avais pas pu m’en empêcher.
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